Recrutement des enseignant·e·s à Bac + 2,5: pourquoi et comment ne pas mettre en place cette réforme!

Chères et chers collègues,

Nous vous partageons par ce message la version longue d’un texte plus succinct paru aujourd’hui dans le Monde (qui peut être lu sur ce lien).

Les inquiétudes face à la réforme du CAPES sont fortes et le Congrès de la SIES qui s’est tenu la semaine dernière a été l’occasion pour notre communauté d’échanger non seulement sur la réponse à apporter vis-à-vis du gouvernement et de la société civile, mais aussi des réactions possibles au sein de nos universités respectives, en particulier face à des demandes pressantes d’adaptation de notre offre de cours.

Les échanges nous ont notamment permis de formuler l’hypothèse que l’inaction était, à ce stade, notre seule arme : face aux absurdités de la réforme annoncée (et non encore officialisée, rappelons-le) et en particulier du fait de l’inadéquation entre le niveau des étudiant·e·s de Licence 3 et les compétences disciplinaires que l’on pourrait attendre d’un·e candidat·e au CAPES, il nous est paru que le fait de ne pas chambouler nos programmes de L3 et de pas modifier nos maquettes était, à ce stade, le plus raisonnable.

En effet, toutes les raisons de bon sens comme de pédagogie vont probablement nous pousser à ne pas conseiller aux L3 de se présenter au concours.

Les collègues qui le souhaitent peuvent exprimer leur opposition à cette réforme en signant la pétition: https://www.change.org/p/refuser-que-la-france-ait-les-enseignant-es-les-moins-form%C3%A9-es-d-europe


Pièce jointe