Dante et les arts performatifs. Corps dansants, théâtre et cinéma
Vient de paraître:
Dante et les arts performatifs. Corps dansants, théâtre et cinéma, dirigé par Silvio Alovisio, Emanuele De Luca, Paolo Desogus, Andrea Fabiano, Donato Pirovano, Fano, Éditions Mimésis, 2024, 358 p., ISBN 9788869763779. https://www.editionsmimesis.fr/catalogue/dante-et-les-arts-performatifs/
Ce volume est le fruit du projet de collaboration transnationale « Dante, la langue et les arts », qui avait réuni l’Université Côte d’Azur (CTELA), Sorbonne Université (Initiative Théâtre, Priteps et ELCI), la Fondation Artea de Cuneo et l’Université de Turin. D’octobre à décembre 2021, un ensemble d’événements multiformes, organisés avec le précieux soutien du Consulat Italien de Nice, de l’Institut Culturel de Paris et de la Cinémathèque de Bologne, avait servi l’objectif de valoriser la fortune de Dante Alighieri, à l’occasion du septième centenaire de la mort du poète. Les trois villes impliquées dans ce projet – Cuneo, Nice et Paris – avaient ainsi été le siège de journées d’études, de spectacles de théâtre et de projections cinématographiques, qui s’étaient déroulés à la croisée de la littérature, du théâtre, du cinéma, de la danse, des arts plastiques et de la musique, afin de célébrer et d’approfondir, sous divers angles thématiques, les multiples facettes de l’héritage dantesque.
Présentation du livre : Le présent volume étudie la façon dont les textes, la langue, les vers de Dante, et en particulier la Comédie, ont été traduits dans d’autres langages artistiques et, inversement, de quelle manière ces différents langages, modelés par leur propre évolution esthétique au cours des siècles, donnent lieu à des lectures, neuves et inédites, de la poésie dantesque. Trois volets – Arts, Théâtre, Cinéma – rythment ce volume qui parcourt la fortune de Dante et de son œuvre dans la vie artistique italienne, bien que l’on puisse tracer, en filigrane des réflexions, deux parcours d’étude fondamentaux, suivant les axes « langue, son, mouvement » et « langue, personnage, corps, image paradigmatique ». Le théâtre, l’opéra, le cinéma muet italien, le cinéma populaire ainsi que l’approche inter-artistique de Pasolini sont analysés dans leur matrice dantesque. Il ne s’agit pas d’un Dante mis sous formol, mais d’un Dante toujours actualisé par le geste interprétatif d’autres artistes qui explorent dans son œuvre les points aveugles de leur contemporanéité.